LE CIEL ET LA TERRE

CES SYMBOLES QUI NOUS UNISSENT

exposition 2026
Le ciel et la terre par Isabelle Roy

Sol y Luna 

Ces deux astres sont au coeur de nombreux mythes depuis la nuit des temps. Le soleil signifie la lumière et la vie alors que la lune représente plutôt la nuit, la mort et le monde de l'obscurité. Le soleil révèle par sa lumière, la lune alimente le mystère dans son obscurité. Ils sont indissociables, complémentaires et représentent la totalité.

Le patriarche

Premier des grands patriarches de l'Ancien Testament, Abraham est la figure fondatrice des trois monothéismes. Mythe selon certains, historique selon d’autres, Abraham représente le plus fort symbole unificateur des trois religions au seul Dieu Créateur.  Les portraits d'Abraham ont leur origine dans des récits bibliques, en particulier ceux du livre de la Genèse où la figure d'Abraham n'est cependant pas homogène. En regard de ces textes, les traditions juives, chrétiennes et musulmanes ont développé des visages divers et contrastés d'Abraham

Le Cantique des Cantiques

Inspirée du Cantique des Cantiques IV, de Marc Chagall.  Un couple amoureux sur le dos d’un cheval ailé. Celui-ci tient une place centrale et peut avoir plusieurs sens : la force de l’amour humain, capable de s’élever jusqu’au divin, mais aussi la puissance du désir et de l’amour charnel. Il est enfin Pégase, le cheval ailé de la mythologie grecque, symbole de la poésie.

Le poisson - 

Dans l’Ancien Testament, la Thora, le poisson joue déjà un rôle symbolique important : dans la Genèse, les poissons sont créés lors du cinquième jour, en même temps que les oiseaux et avant le reste de la faune et déjà, là, le poisson est un signe d’abondance et de vie. Ilfait partie des animaux créés par Dieu au quatrième jour (Genèse 1, 20-21). D

 
 

Rose, marguerite et tournesol = Depuis l'Éden - Le jardin d'Éden (hébreu : גַּן עֵדֶן, gan 'eden, jardin des délices ; arabe : عَدْن, جَنَّة عَدْن, عدن, jardin des délices) est le jardin merveilleux où la Genèse place l'histoire d'Adam et Ève selon les traditions juive et chrétienne. Il est souvent comparé au Paradis terrestre. Le Coran adopte également ce nom mais selon une autre conception : dans l'islam, le jardin d'Éden, identifié au Paradis, relève d'un lieu céleste. (Source wikipédia) 

La Rose au colibri

Cléopâtre tapissait le sol de son palais de pétales de rose, le sultan de Bagdad utilisait 30 000 litres d’eau de roses pour parfumer ses demeures… Cette reine des fleurs fascine depuis des milliers d’années et fait l’objet des plus folles légendes. Parfois associée à Aphrodite, de temps à autre à Apollon, la signification de la rose symbolise autant l’amour que la beauté, l’espoir que la dernière chance, la naissance que la fin d’une histoire… 

Fleur enfance

« Il m’aime, il ne m’aime pas… » Qui n’a pas déjà effeuillé une marguerite dans l’espoir de percer les secrets de l’amour ? Cette pratique, ancrée dans la tradition, illustre bien le symbolisme profond de la marguerite : amour, loyauté, et pureté. Au-delà, elle incarne aussi la joie, le soleil et la chaleur, apportant ainsi « le soleil dans la maison ».

Fleur de lumière

Souvent associé à l’astre lumineux du fait de ses pétales d’un jaune éclatant rappelant des rayons solaires, le Tournesol est aussi reconnu pour sa faculté à suivre la course du soleil. Cette particularité lui confère une image de joie de vivre, de constance et d’optimisme. 

Le fruit défendu

La pomme et le serpent - Selon le récit biblique de la Genèse1, le fruit de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal, lui-même aux côtés de l'Arbre de Vie, au milieu du Jardin d'Éden2, comme il est indiqué en Genèse 2:9, puis comme cela est rappelé par la Femme (qui ne s'appelle pas encore Ève à ce moment du récit) en Genèse 3:33. (Wikipédia)

Le fruit défendu symbolise la tentation, la connaissance, la transgression, mais aussi la liberté de choix et les conséquences qui en découlent. Il est une métaphore universelle qui continue d’inspirer des réflexions philosophiques, religieuses et littéraires.

Terre promise

Elle représente ce que dès la Genèse, la Torah ou Bible hébraïque désigne sous le nom de « Terre d'Israël » dans le pays de Canaan - « pays où coulent le lait et le miel » - qui, selon les textes, fut promise3 par Dieu au patriarche hébreu Abraham et à sa descendance par Isaac et Jacob, comme une promesse de vie. 

Les colombes

Dans l’épisode biblique du Déluge, la colombe revient sagement vers l’Arche de Noé apportant dans son bec un rameau d’olivier, message divin selon lequel les eaux se sont retirées et que le calme est revenu sur Terre. De là, la colombe est devenue symbole de paix et d’espérance.

Gabriel

Dans nos imaginaires, les anges sont des êtres spirituels bienveillants qui assurent notre protection. Présents dans les religions juive, chrétienne et musulmane, les anges représentent des messagers célestes permettant à Dieu de se faire plus proche de nous. 

Les saisons représentent l’idée d’un cycle, d’une évolution, d’un renouveau. Elles traduisent les différentes épreuves qu’une personne peut éprouver au cours de son existence. Cette métaphore peut être présentée sous la forme d’une   (Source https://shs.cairn.info/la-boite-a-outils-de-l-hypnose-dans-les-soins--9782100817436-page-178?lang=fr)

Éclosion - Floraison - Maturité - Dormance

Éclosion

Le printemps marque le renouveau dans la nature, la naissance, l’éveil aux forces premières, le début d’un nouveau cycle et le premier âge de la vie. Une période féconde, avec une faculté d’émerveillement vis-à-vis du mouvement de la vie. Le printemps symbolise aussi un nouveau départ. 

Floraison

L'été est généralement utilisé comme une métaphore d’une période faste, d’un apogée. C'est le rayonnement de la nature, et l'entrée dans l'état adulte, le deuxième âge, la chaleur, l'amour épanoui, de la pleine possession de nos moyens. C'est souvent un moment de vie intense où nous pouvons profiter de toutes nos forces, celles qui sont maintenant maîtrisées.

Maturité

L’automne, même s’il invite au ralentissement, est encore une grande période d’activité avant le repos de l’hiver. C’est le moment où nous récoltons ce que nous avons semé tout au long de notre vie, les vendanges, de tout ce qui est arrivé à maturité. L’homme devient ainsi conscient du monde dont il fait partie.

Dormance

Quelle que soit la définition, l'hiver est la période du repos des plantes et de l'hibernation des animaux. C'est aussi la saison de la vieillesse, des énergies qui se figent. C’est une fin de cycle. Chacun peut contempler l’œuvre de sa vie pour en savourer toutes les facettes ou regretter de ne pas avoir construit ou transmis davantage. C’est le temps du renoncement à la possession et du détachement.

  • Chat  — Les chats domestiques ne sont pas mentionnés dans la Bible , mais ils sont mentionnés dans la lettre de Jérémie au verset 21. Les chats étaient très familiers aux anciens Égyptiens , aux Assyriens , aux Babyloniens , aux Grecs et aux Romains de l'Antiquité , même avant leur conquête de l'Égypte, il est donc probable qu'ils étaient familiers aux anciens Hébreux, ce qui rend leur omission de la Bible inhabituelle. Pourtant, le chat brille par son absence dans la Torah, le texte principal du judaïsme. 

    Le symbole du chat à travers l’histoire

    Le chat n’a pas toujours été considéré de la même manière suivant les époques et les religions. Si certains considéraient le chat comme un porte bonheur, d’autres le voyaient comme le compagnon des sorcières ou un suppôt de Satan ! 

    Le symbole du chat dans l’Égypte Antique : vénéré et protégé

    Il y a plus de 2000 avant J-C, le chat était vénéré par les égyptiens. Il était considéré comme un protecteur, avatar du dieu Rê, puis comme l’incarnation de Bastet, déesse à tête de chat, protectrice des mauvais esprits et des maladies. Dans l’Égypte Antique, les chats avaient droit à leur sépulture et étaient momifiés, au même titre que les hommes. Il était strictement interdit de les tuer ou de les maltraiter, sous peine de mort.

    Beaucoup d’égyptiens, quel que soit leur statut social, du pharaon au petit peuple, vivaient avec un ou plusieurs chats. On les retrouvait également dans les temples. Ces petits chasseurs s’occupaient également de limiter la prolifération des rats, chassaient les souris et autres mulots dans les foyers et les récoltes, diminuant ainsi les risques de propagation des maladies. 

    Le chat porte bonheur au Japon : le maneki-neko 

    Vous avez déjà dû croiser cette petite figurine au Japon ou dans les restaurants japonais : un petit chat doré, aux oreilles rouges et à la patte relevée. Il s’agit du Maneki-neko ou “chat qui invite” en français. Il est censé apporter la prospérité et la chance. On dit que si sa patte droite est levée, elle favorise l’argent, tandis que la gauche favorise l’amitié.

    La légende serait née dans le temple de Gotoku-ji, à Tokyo pendant l’époque d’Edo. Un chat nommé Tama, sauva le dirigeant de la région en l’invitant dans le temple alors qu’un orage éclatait. Pour le remercier, le dirigeant le désigna comme patron et gardien du temple. 

    Le chat dans l’Islam

    Dans l’Islam, le chat est considéré comme “l’animal de compagnie par excellence” et admiré pour sa propreté. La légende raconte que le prophète Mahomet aurait été sauvé d’un serpent par un chat. Pour le remercier, il l’aurait béni en lui offrant le réflexe de redressement, qui permet aux chats de toujours retomber sur leurs pattes lorsqu’ils tombent.

    Contrairement aux chiens, les chats sont d’ailleurs autorisés à entrer dans les mosquées et dans les maisons. Toute nourriture touchée par un chat est considérée comme halal. 

    Le chat dans la bible

    Contrairement à l’Islam, le chat n’était pas vraiment apprécié dans la religion chrétienne, d’ailleurs, on ne le retrouve pas dans la bible. L’Église catholique lui attribuait des pouvoirs maléfiques, surtout s’il était noir. Il fut pourchassé pendant la pendant l’épidémie de peste noire qui fit 25 millions de morts en Europe. Une aubaine pour les rats qui prolifèrent partout et transmirent la maladie. 

     L'Église catholique lui attribuait des pouvoirs maléfiques, surtout s'il était noir.

Satan

Le Livre de Daniel, écrit autour de 164 avant J.-C., est l’un des premiers à évoquer ouvertement l’existence d’un esprit maléfique incarné sous la forme d’une bête. Il introduit également l’idée d’une possible damnation pour certains à la fin des temps. L’idée d’un combat final entre les forces du Mal et celles de la lumière est aussi présente parmi les manuscrits de Qumrân, attribués à la secte des Esséniens. On y trouve ouvertement une référence au « Prince des Ténèbres », aussi désigné sous le nom de Bélial et qui serait aux commandes d’une légion d’anges.

L'abeille

Travailleuse et organisée, l’abeille est le symbole de l’intelligence. Elle transforme le nectar et le pollen des fleurs en miel, symbole de la sagesse. Son symbolisme a une portée spirituelle profonde. https://presse.saint-augustin.ch/blog/les-animaux-dans-la-bible/

 

 

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